Métier

Soirée de l’EPS – 25novembre 2020

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 Les voyants sont au rouge concernant le manque d’activité physique chez les enfants et les jeunes. Les conséquences sont inquiétantes sur leur santé et leurs capacités physiques.  
Le ministère de l’Education, de la Jeunesse et des Sports, pour répondre médiatiquement à ces faits maintenant largement connus, lance des dispositifs comme le « 2S2C » ou « bouger 30’ par jour », pour encourager les élèves. Il n’a pas choisi de renforcer l’éducation physique et sportive obligatoire et préfère créer de la concurrence, sur le temps scolaire, entre le monde sportif ou associatif et l’Ecole.  

L’EPS en tant que discipline d’enseignement pourrait répondre à ces défis mais elle n’est pas sollicitée et semble, à la lecture de ses programmes ou de ses référentiels, s’enfermer dans un formalisme pour se démarquer du sport plutôt que de chercher des synergies. La peur de se voir substituer sa place à l’Ecole peut conduire à glisser de plus en plus vers une EPS contributive et utilitariste qui ne parviendrait plus à concilier des savoirs sportifs ambitieux et concrets pour tous et toutes, des valeurs éducatives et des clés pour démocratiser la pratique tout au long de la vie.  

Problème contemporain ou tensions historiques ? Quelles sont les résistances politiques ? L’EPS n’est-elle pas (avec les pratiques physiques artistiques) l’école du sport pour tous et toutes ?   Avec @michaelattali, université Rennes @christiancouturier, secrétaire national SNEP FSU